Saturday
Oct192024
Vide
Cher journal,
Je lève la tête un moment sur le parcours.
Des sculptures ont pris possession du lieu.
Pourtant complet, le wagon sonne creux.
Et la solitude m’envahit, le vide m’entoure.
Des images défilent et éclairent le néant.
Je parle avec les mots de ce que je ressens.
Je me sens toute seule à écrire sans écran.
Cette époque n’est plus la mienne à présent.